La mousse mousse sur les rochers gris et son vert tendre se transmet à toutes les mousses qui moussent sur les rochers gris.
Les fougères cachent des fagots et colportent des ragots sur les ragots* des sous-bois.
Les champignons se nichent aux creux des souches humides dans l’attente d’une ondée salvatrice.
Les chenilles se tortillent et les souris font hihi – tandis que les pics-bois s’envoient d’arbre en arbre des éloges en échos.
Des touffes de fleurs colorées pavanent leur luxuriance là où quelques rayons de soleil osent pénétrer la pénombre de la fôret.
Puis il y a ces géants de bois aux pieds biens enracinés ayant une ambition profonde d’altitude, d’horizon et de liberté.
L’hiver, le tout est nappé d’onctuosité.
Cependant, aucun n’échappe au protocole des forêts !
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* Jeune sanglier mâle âgé de plus de 2 ans et de moins de 3 ans.
Très poétique et nous offre un beau visuel.
Wow!
Patow! Encore une fois, un texte superbe! J’en suis sur le… dos!